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Promotion ovine
L’agneau Baronet en vente sur le web

Du 16 au 21 mars derniers et pour la première fois, l’agneau Baronet du Limousin a fait son entrée dans le monde de la vente en ligne. La coopérative Limovin a choisi de tenter l’expérience avec le géant du genre, le site vente-privée.com.

© capture d'écran

Entre marques de vêtements et voyages dégriffés, l’alimentation est de plus en plus présente sur les sites de vente en ligne. À l’automne dernier, un des leaders du secteur, le site Vente-privée s’est d’ailleurs doté d’une plate-forme dédiée aux produits du terroir. Pour le PDG du site, la plateforme, baptisée Miam-Miam, doit répondre à la soif de produits du terroir et de qualité des consommateurs à des prix avantageux pour eux. Lorsqu’on sait que la vente de vin par Vente-privée a engendré un chiffre d’affaire de 30 millions d’euros en 2012, l’opération devrait être également avantageuse pour le site de vente en ligne. Après s’être cantonnée dans un premier temps aux produits d’épicerie, la plate-forme propose désormais des produits frais. Limovin, qui avait des contacts à la division Miam-Miam par le biais de deux adhérents, a décidé de tâter le terrain. « Nous voulions tester la vente en ligne, explique Jean-Marie Grolleau, directeur de Limovin. C’était une bonne occasion de faire connaître le Baronet et toute la filière en bénéficie ». Avec près de 3 millions de visiteurs par jour, la vitrine offerte par Vente-privée était large. Cependant, proposer des produits frais à la vente n’était pas chose aisée. « La principale difficulté était de fournir des poids fixes, poursuit Jean-Marie Grolleau. La traçabilité devait être irréprochable également ». Quatre colisages de demi-agneaux étaient proposés : 6 kg/6,5 kg, 6,5 kg/7 kg, 8/8,5 kg et 8,5 kg/9 kg. Chaque lot comportait un gigot raccourci, une épaule semi-désossée, une selle, des côtes et du navarin. Le prix variait de 110 à 150 euros. « Il ne s’agissait pas de faire de concurrence aux bouchers, précise le directeur de Limovin. Nous souhaitions faire connaître et apprécier le produit au consommateur pour qu’il le recherche après en boucherie, près de chez lui ». Les colis achetés étaient conditionnés dans un emballage isotherme et livrés par transporteur spécialisé dans les 48 h. L’opération s’est achevée le 21 mars. Si tous les colis n’ont pas trouvé preneur, la vente a néanmoins été bonne. « On s’est embêté pour le faire mais ça a porté ses fruits, analyse Jean-Marie Grolleau. C’était intéressant et ça donne aussi des idées pour des opérations avec des collectivités ou des comités d’entreprise ».

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